top of page
Rechercher

“Continuer à vibrer et à transmettre” : la philosophie de Steve Savidan

  • 1 sept.
  • 3 min de lecture

(Photo SM Caen)


En 2008, après plusieurs saisons pleines à Valenciennes, Steve Savidan fait le choix de rejoindre le Stade Malherbe Caen. Une décision motivée autant par le projet sportif que par des valeurs humaines. Seize ans plus tard, l’ancien attaquant revient sur son passage en Normandie, son unique saison sous le maillot caennais, et la manière dont il a su rebondir après l’arrêt brutal de sa carrière.


Qu’est-ce qui vous a convaincu de signer au SM Caen en 2008, après plusieurs belles saisons à Valenciennes ?

Le projet humain. J’ai senti une vraie envie du club de me faire confiance. Caen, c’est un club familial, avec des valeurs fortes, et j’ai aimé l’idée d’être un élément clé dans un collectif qui avait faim. C’était aussi un bon choix pour ma famille.


Quels souvenirs gardez-vous de vos débuts avec le club ? L’accueil, le groupe, le staff ?

Un accueil chaleureux. Le vestiaire était sain, bienveillant. Le staff très à l’écoute. Je me suis senti respecté et attendu, sans pression inutile. C’est important pour performer.


Malgré une saison compliquée pour l’équipe, vous terminez meilleur buteur. Comment avez-vous vécu cette campagne personnellement ?

Avec du recul, c’est une saison à la fois frustrante et valorisante. Frustrante collectivement car on descend, mais valorisante car j’ai eu ma première sélection en équipe de France et j’ai essayé de rester constant. J’ai toujours voulu être un moteur, même dans la tempête.


Y a-t-il un match, un but ou un moment particulier que vous n’avez jamais oublié sous le maillot caennais ?

C’est le match après l’équipe de France à Auxerre, où j’ai été accueilli par une haie d’honneur par les joueurs auxerrois. Ça montrait vraiment le respect des joueurs qui ont eu à peu près le même parcours que moi et je me sentais un petit peu comme si ma sélection était aussi pour eux. Surtout, c’était presque un donneur d’espoir : en travaillant, tout est possible.


Après l’arrêt soudain de votre carrière, et ce transfert avorté à l’AS Monaco, comment avez-vous géré le choc et la transition vers l’après-football ?

Ça a été violent, très honnêtement. On passe du sommet à l’inconnu. Mais j’ai toujours été dans l’action. Je suis tombé, je me suis relevé. J’ai transformé la frustration en énergie pour rebondir ailleurs.


Vous avez touché à de nombreux domaines : restauration, médias, formation… Qu’est-ce qui vous anime aujourd’hui ?

Ce qui m’anime, c’est la transmission. Donner, partager, faire gagner les autres. Que ce soit sur un terrain, en entreprise ou dans les médias, j’ai besoin d’avoir un impact positif.


On vous connaît aussi pour votre franchise et votre humour. Est-ce que cette liberté de ton vous a parfois fermé des portes ?

Oui, sans doute. Mais je préfère ça à l’hypocrisie. Être vrai, c’est un risque, mais c’est aussi ce qui fait que les gens vous respectent, même quand ils ne sont pas d’accord.


Vous avez entraîné (ou contribué à la formation) dans plusieurs clubs. Avez-vous toujours envie de transmettre, de coacher ?

Oui, la passion est intacte. Mais je veux le faire intelligemment, avec les bons outils et dans le bon cadre. J’aime former, encadrer, et surtout inspirer.


Quel regard portez-vous sur le football d’aujourd’hui, et sur l’évolution du rôle d’attaquant ?

Le football évolue vite. Le poste d’attaquant demande aujourd’hui d’être complet : technique, mental, tactique. Mais il faut garder l’instinct, la spontanéité. Le foot, ça reste un jeu.


Enfin, que peut-on vous souhaiter pour les mois ou années à venir ?

Continuer à vibrer, à transmettre et à grandir. Que mes projets trouvent leur écho. Et surtout : la santé, l’envie, et du kiff !


Julien Forte

 
 
 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page