Coupe de France : Hérouville s’incline avec les honneurs face à Bayeux
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(Photo Ligne Sport)
Pour ce nouveau tour de Coupe de France, Hérouville Basket (PNM) accueillait le CS Bayeux (NM3). Comme le veut le règlement, les Hérouvillais débutaient la rencontre avec sept points d’avance, en raison de la division d’écart entre les deux équipes.
Les Bayeusains entraient rapidement dans leur match et, grâce à une bonne rigueur offensive, revenaient à cinq points après quatre minutes de jeu (16-11). Mais les locaux ne se laissaient pas dominer. Youri Camara, fort de son expérience, et Samba Diaw, solide à l’intérieur, maintenaient Hérouville dans le rythme.
Face à eux, Robin Lecoutey enchaînait les tirs extérieurs et permettait à Bayeux de revenir à égalité à la fin du premier quart-temps (32-32). Portés par Jordan Gnohéré, les visiteurs prenaient ensuite un léger avantage (37-40). Les Hérouvillais, généreux dans l’effort, restaient toutefois dans la partie. Chedly Tebourski, très juste à la mène, inscrivait deux paniers consécutifs pour redonner trois points d’avance à son équipe (50-47), avant que Bayeux ne vire en tête à la pause (51-50).
Au retour des vestiaires, le match s’emballait. Hérouville poursuivait sa pression défensive, mais Bayeux, toujours aussi adroit à longue distance, reprenait le contrôle (60-56). Les locaux revenaient à 61-62, portés par une énorme intensité, mais quelques ballons perdus les empêchaient de repasser devant. Bayeux en profitait pour creuser un petit écart en fin de troisième quart (61-66).
Dans le dernier acte, la fatigue se faisait sentir côté hérouvillais. Moins précis dans leurs possessions, les joueurs de la banlieue caennaise voyaient Bayeux s’envoler. Kimoto enchaînait deux tirs à trois points consécutifs, portant le score à 65-78 et assommant définitivement les espoirs locaux.
En gestion dans les dernières minutes, les Bayeusains maîtrisaient la fin de match pour s’imposer 86 à 76.
Une belle résistance des hommes de Mathieu Auzoux, mais la logique hiérarchique a finalement été respectée.
Julien Forte
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