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De 112 kg à finisher IRONMAN : le défi d’Henry Leprince

  • 27 juin
  • 2 min de lecture

(Photo Henry Leprince)


Dimanche, Henry Leprince est devenu finisher. Un IRONMAN complet : 3,8 km de natation, 180 km de vélo, un marathon pour finir. Au bout de 10h23 d’effort, il inscrit son nom parmi ceux qui ont vaincu l’une des épreuves d’endurance les plus redoutables au monde.


La journée commence dans la difficulté. Dans l’eau, Henry doit composer avec une épaule encore marquée par une tendinite. Impossible de poser sa nage. Chaque mouvement est une lutte contre la douleur. Mais il s’accroche, mètre après mètre. Il sort de l’eau en 1h15, soit 1’59 au 100 m — un premier combat déjà remporté.


Puis vient le vélo. Et là, tout bascule. Les jambes répondent à la perfection. Le relief – 1350 m de dénivelé positif – est avalé à un rythme impressionnant. En 5h07, il boucle les 180 km à 34,72 km/h de moyenne. À la descente du vélo, il consulte son chrono et réalise : le rêve d’un sub 10 est à portée. Il reste « juste » un marathon.


Mais la course à pied est impitoyable. Parti sur les bases d’un temps en 3h20, Henry voit peu à peu son corps ralentir. La chaleur, l’usure, les kilomètres pèsent. Le marathon devient une épreuve de volonté. Il s’accroche, termine en 3h43 à 5’19/km. Loin de son plan initial, mais avec le cœur et les tripes.


Au total : 10h23. Une performance solide.


Mais ce chrono, aussi impressionnant soit-il, ne dit pas tout. Car il y a trois ans, Henry pesait 112 kg. Il n’était pas sportif. Il ne courait pas. Et encore moins après un rêve aussi ambitieux. Ce qu’il a accompli, c’est bien plus qu’un IRONMAN. C’est une transformation. Un engagement total. Une renaissance.


Henry Leprince est un IRONMAN. Et ce n’est probablement que le début.


Julien Forte

 
 
 

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