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Justine Caruhel : « Chaque médaille, c’est le fruit de la persévérance »

  • 30 juin
  • 3 min de lecture

(Photo Justine Caruhel)



À seulement 15 ans, Justine Caruhel s’impose comme une jeune espoir du kayak français. Entre slalom et kayak polo, elle revient sur son parcours, ses entraînements et ses plus beaux souvenirs.


Peux-tu te présenter en quelques mots ?


Je m’appelle Justine Caruhel, j’ai 15 ans et je suis passionnée de sport depuis que je suis toute petite. Je pratique le kayak depuis l’âge de 7 ans et c’est devenu une véritable passion.


Comment as-tu découvert le kayak ?


Là où j’habite, le kayak est une activité assez connue. J’ai eu envie d’essayer, et dès la première fois, j’ai adoré. J’ai tout de suite su que c’était un sport fait pour moi.


Qu’est-ce qui t’a donné envie de pratiquer ce sport ?


C’est vraiment l’autonomie qui m’a attirée : être seule dans un bateau, le diriger, gérer les mouvements, les courants… J’ai aimé cette sensation de liberté dès le début.


À quoi ressemble une semaine type d’entraînement pour toi ?


Le mardi soir, je fais une séance de préparation physique générale (PPG). Le mercredi en fin de journée, je suis sur l’eau pour une séance de kayak. Et le samedi matin, je retourne m’entraîner en kayak. C’est une organisation assez rythmée, mais j’adore ça.


Quelles sont les qualités physiques et mentales essentielles pour progresser en kayak ?


D’abord, il faut être patient. On ne réussit pas tout de suite, surtout en slalom ou en eau vive. Il faut avoir une bonne condition physique, éviter les blessures, et surtout savoir écouter. En compétition ou dans des conditions difficiles, suivre les consignes peut faire toute la différence, notamment pour éviter de tomber à l’eau.


Quelle est la course ou la compétition qui t’a le plus marquée, et pourquoi ?


En slalom, une course m’a vraiment marquée : c’était en mai, sur le bassin de Beaurainville, lors d’une compétition N3. C’était la dernière manche pour se qualifier aux championnats de France à Bourg-Saint-Maurice. Ce jour-là, j’étais vraiment détendue, j’ai pris beaucoup de plaisir sur le parcours et j’ai réussi à monter sur le podium grâce à un bon temps.


En kayak polo, une compétition à Thury-Harcourt m’a aussi beaucoup marquée. En fin de match, je suis rentrée sur le terrain, j’ai eu le ballon au centre et j’ai tiré alors qu’il ne restait que quelques secondes. Le ballon est rentré juste avant la fin du temps réglementaire, après avoir touché la barre. Le but a été validé, c’était un moment génial.


As-tu une routine ou un rituel avant une course ?


Oui, en slalom, j’aime bien observer les autres concurrents, écouter de la musique avec mes écouteurs, et me mettre dans ma bulle pour me concentrer. En kayak polo, c’est un peu plus collectif : on met de la musique à l’échauffement pour motiver toute l’équipe.


Peux-tu nous dresser un rapide bilan de ton palmarès à ce jour ?


J’ai été championne de France et vice-championne de France avec mon équipe de kayak polo en Nationale 2 Dames. J’ai aussi gagné de nombreuses médailles depuis que je suis toute petite, que ce soit en slalom ou en kayak polo, en individuel ou par équipe.


Quelle médaille ou victoire te rend la plus fière, et pourquoi ?


Franchement, je suis fière de toutes mes médailles. Chacune représente des efforts, des heures d’entraînement, et de la persévérance. Même les plus petites victoires, celles des premiers challenges jeunes, me rendent fière. Parce que que ce soit en équipe ou en individuel, chaque récompense est une étape importante de mon parcours.


Julien Forte

 
 
 

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