
Mounir Bernaoui : « Caen restera gravé dans mon cœur »
- 27 juin
- 3 min de lecture
(Photo J. Forte Ligne Sport)
Entretien avec Mounir Bernaoui, qui quitte le Caen Basket Calvados après trois saisons marquantes
Tu quittes le Caen BC après trois saisons. Quel regard portes-tu sur cette aventure ?
Franchement, ça a été une aventure humaine incroyable. J’ai eu la chance de tomber sur de très bons coéquipiers. À la base, je suis venu avec une mission claire : faire monter le club, apporter ma pierre à l’édifice. Et au final, on y est arrivé. On est montés, on s’est maintenus. Trois années intenses, mais surtout inoubliables.
Quels sont les moments qui t’ont le plus marqué ici, sur ou en dehors du terrain ?
Le plus fort, c’est clairement le moment de la montée. Le public était en osmose avec nous, c’était dingue. Et puis ce qui m’a vraiment touché à Caen, c’est la proximité avec les supporters, les bénévoles… C’est rare. On sent une vraie chaleur humaine, une vraie connexion. Ces gens-là auront toujours une place dans mon cœur.

Comment décrirais-tu ton évolution personnelle et sportive depuis ton arrivée au club ?
Quand je suis arrivé, j’avais 24 ans. Je repars à 27, donc forcément, tu prends en maturité. J’ai grandi dans tous les domaines. Sportivement, physiquement, mentalement. Le club, les infrastructures, l’environnement, tout ça m’a aidé à progresser. Je suis fier de la personne que je suis devenu ici.
Quelle place garde le club dans ton parcours de joueur ?
Une place énorme. Probablement la plus grande. Il y a bien sûr la montée, mais au-delà de ça, ce sont les relations humaines qui font toute la différence. Les bénévoles, les supporters, le staff, les gens dans l’ombre… Tout ça, c’est gravé. Caen BC, ça restera toujours dans mon cœur.

Peux-tu nous parler de ta décision de quitter le club ? Qu’est-ce qui a guidé ce choix ?
Ce n’est jamais facile de partir. Mais les discussions avec le coach et les dirigeants ont été honnêtes. Clairement, je n’étais plus dans les plans, j’étais le cinquième intérieur, un peu en backup en cas de blessures. À ce moment de ma carrière, j’ai besoin de plus. J’ai envie d’un projet où on compte vraiment sur moi.
Tu as évoqué un projet plus en phase avec tes aspirations. Qu’est-ce que cela signifie pour toi aujourd’hui ?
Ça veut dire retrouver du sens, de l’envie, du temps de jeu, de la confiance. Un endroit où je peux vraiment m’exprimer et apporter quelque chose de concret. J’ai trouvé un projet qui me correspond mieux, et je suis content d’avoir pu rebondir dans de bonnes conditions.

Comment s’est passée la discussion avec le club autour de cette décision ?
Franchement, ça s’est bien passé. Chacun a défendu ses intérêts, c’est normal. Les dirigeants ont été respectueux, on a trouvé une solution qui convenait à tout le monde. Il n’y a pas eu de conflit, au contraire. Ça s’est fait dans le respect, et ça, c’est important pour moi.
Quels souvenirs garderas-tu de la ville, des supporters, et de l’ambiance au Palais des Sports ?
Des souvenirs pour la vie. La ville m’a beaucoup apporté. Les supporters, les bénévoles, l’ambiance au Palais… c’est unique. Il y a une vraie ferveur, une vraie bienveillance. Caen, c’est une ville où je pourrais revenir un jour, même en dehors du basket. J’y ai rencontré des gens humains, sincères. Ça marque.
Julien Forte
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