Tout comprendre sur le kayak-polo

(Photo Lise Guyomarch)

Alors que les championnats d’Europe battent leur plein depuis ce matin, ce sport spectaculaire et encore méconnu, le kayak-polo mélange adresse, puissance et stratégie. Voici les règles essentielles et le déroulement d’un championnat.

Le format des rencontres

Un match oppose deux équipes de cinq joueuses sur un terrain flottant. La partie se dispute en deux mi-temps de 10 minutes, séparées par 3 minutes de pause. L’objectif est simple : marquer plus de buts que l’adversaire.

Lors de la phase de poules, le barème est le suivant :

• 3 points pour une victoire

• 1 point pour un match nul

• 0 point pour une défaite

Le suspense des prolongations

En phase éliminatoire, un match nul au terme des 20 minutes réglementaires mène à une prolongation de 5 minutes. Mais ici, le principe est radical : le but en or. La première équipe qui marque l’emporte immédiatement.

Des règles proches du handball… sur l’eau

Le kayak-polo rappelle certains aspects du handball, mais adapté à son environnement aquatique :

• Les buts sont installés à 2 mètres au-dessus de l’eau. La gardienne, positionnée sous sa cage, défend avec sa pagaie. Elle est intouchable dans cette zone, mais peut quitter son poste pour attaquer.

• Lorsqu’une joueuse tient le ballon, il est interdit de l’atteindre avec la pagaie. Les contacts physiques sont autorisés, mais pas avec cet accessoire.

• Chaque joueuse dispose de 5 secondes maximum pour agir : dribbler (en faisant rebondir le ballon sur l’eau), passer ou tirer. Même sous pression, ce délai reste inchangé.

• Une attaque ne peut excéder une minute. Le chronomètre repart à zéro après chaque tir ou en cas de faute de l’adversaire.

Un sport rapide, tactique et spectaculaire, où chaque action peut changer l’issue d’un match en quelques secondes.

Julien Forte