
À la loupe : Le Puy Foot 43 Auvergne, une saison 2025-2026 placée sous le signe du défi
- 3 oct.
- 2 min de lecture
(Photo Puy Foot)
Après une saison 2024-2025 parfaitement maîtrisée en National 2, conclue par une première place synonyme de montée, Le Puy Foot retrouve le championnat National. Le club auvergnat renoue ainsi avec le troisième échelon du football français, avec une ambition claire : se maintenir durablement à ce niveau et stabiliser son projet sportif.
Continuité et renforts ciblés
Aux commandes, Stéphane Dief poursuit sa mission après avoir prolongé son contrat. Fidèle à la ligne directrice du club, il s’appuie sur une ossature conservée : le noyau dur qui a porté la montée est toujours présent. Quelques renforts sont venus compléter l’effectif, notamment des prêts de jeunes joueurs issus de clubs de Ligue 2, à l’image de Cheick Doumbia (Rodez), pour densifier l’effectif et apporter de la concurrence dans les couloirs.
Objectif : le maintien
Dans un championnat National où la densité et l’intensité ne cessent de croître, Le Puy Foot se sait attendu. Le club, habitué aux défis, veut aborder cette saison avec décomplexion et miser sur ses forces : une cohésion d’équipe solide, un collectif discipliné et le soutien d’un public fidèle au Stade Massot.
Pour l’entraîneur, l’équation est claire : « proposer un jeu attractif, rester solides défensivement, et transformer rapidement les efforts en points ». Les dirigeants, de leur côté, insistent sur la nécessité de renforcer l’ancrage local et d’accompagner la montée sportive par une amélioration des infrastructures et des moyens financiers.
Les défis à venir
Le Puy Foot 43 fait face à plusieurs obstacles :
La pression du résultat, après un début de championnat compliqué sans victoire.
La hauteur du niveau National, où chaque erreur se paie cash.
Les limites structurelles : stade et budget modestes face à des adversaires plus armés.
Mais le club ne manque ni d’envie ni de solidarité. Sa belle épopée en Coupe de France 2024, conclue par un quart de finale historique, a prouvé que les Ponots savaient se transcender dans les grands rendez-vous.
Julien Forte
Commentaires