À la loupe : US Saintes Handball, le grand saut en Proligue

(Photo Saintes HB)

La saison 2025-2026 restera sans doute comme une date charnière dans l’histoire de l’US Saintes Handball. Après de longues années passées dans les divisions inférieures, le club charentais a obtenu le feu vert pour évoluer en Proligue, deuxième échelon national. Une ascension sportive et administrative qui ouvre un nouveau chapitre, riche en promesses mais aussi en défis.

Un été plein de rebondissements

La montée en Proligue n’a pas été un long fleuve tranquille. Dans un premier temps, la CNACG avait refusé l’accession de Saintes, jugeant le budget insuffisant pour répondre aux exigences de la D2 (environ 1,1 million d’euros requis). Mais le club, présidé par Franklin Langdorf, a défendu son dossier avec vigueur. À l’issue d’un appel couronné de succès, la Fédération a tranché : Saintes évoluera bien en Proligue cette saison.

Un soulagement pour l’ensemble du staff et des bénévoles, mais aussi une immense fierté pour les supporters, qui attendaient ce retour dans l’antichambre de l’élite depuis plus d’une décennie.

Un effectif rajeuni et ambitieux

Sous la houlette de l’entraîneur Yannick Verdier, l’US Saintes mise sur un collectif mêlant jeunesse et détermination. Parmi les têtes d’affiche de l’effectif :

• Aristide Ewe, dernier rempart plein de promesses,

• Illies Hakiki, pivot solide,

• Sébastien Chatillon, ailier rapide et efficace,

• ainsi que de jeunes talents comme Noah Lenclume, Ewan Laparra.

Un groupe encore en apprentissage du très haut niveau, mais qui a déjà prouvé sa capacité à rivaliser avec des équipes expérimentées.

Premiers pas convaincants

Le début de championnat a donné le ton. Portés par une salle du Grand Coudret bouillante, les Saintais ont signé une victoire marquante face à Massy (33-28) lors de la 3e journée. Ce succès a confirmé que le club pouvait espérer autre chose qu’un simple rôle de figurant.

La confrontation à venir contre Caen, un habitué de la Proligue, servira de nouveau test pour jauger le potentiel de l’équipe face à des adversaires plus rodés.

Julien Forte