Anaïs Bescond, native d’Aunay-sur-Odon, s’engage pour le développement du para-biathlon international

(Photo Anaïs Bescond)

Anaïs Bescond, ancienne biathlète de haut niveau originaire d’Aunay-sur-Odon (Calvados), continue de tracer un parcours engagé au service du sport. Trois ans après avoir mis un terme à sa carrière internationale, la triple médaillée olympique rejoint en juillet 2025 le groupe de travail pour le para-biathlon mis en place par l’Union Internationale de Biathlon (IBU).

Ce groupe, composé d’experts venus de neuf pays, a pour mission d’accélérer le développement du para-biathlon dans le monde. Son objectif : structurer la discipline, la rendre plus accessible aux jeunes en situation de handicap et l’intégrer pleinement dans la stratégie de développement durable et inclusif « Target 2030 » de l’IBU.

Une reconversion engagée

Depuis sa retraite sportive en 2022, Anaïs Bescond n’a jamais coupé les ponts avec le biathlon. Dès l’automne suivant, elle s’est investie dans l’encadrement de l’équipe de France de para-biathlon en tant que coach de tir, une fonction qui l’a plongée dans un univers nouveau mais rapidement passionnant.

« Je n’avais aucun lien avec le para-sport au départ… mais j’ai été touchée par la détermination et l’exigence des athlètes. »

Avec elle, plusieurs athlètes français, en situation de handicap moteur ou visuel, ont progressé sur la scène internationale. Aujourd’hui, c’est dans une dimension plus stratégique qu’Anaïs poursuit son engagement.

Un rôle international

Au sein du groupe de travail de l’IBU, Anaïs Bescond siègera aux côtés de personnalités comme le Canadien John Jaques (président), la Britannique Jayne Kavanagh (vice-présidente), ou encore le représentant des athlètes para-biathlon, Mark Arendz. Ensemble, ils réfléchiront à l’évolution des formats de compétition, à l’adaptation des règlements et à la mise en place de structures de développement à l’échelle mondiale.

Ce groupe pilotera également la montée en puissance du para-biathlon en vue des prochaines grandes échéances, notamment les Jeux paralympiques d’hiver de 2026 à Val di Fiemme (Italie), et ceux espérés en 2030 en France.

Julien Forte