À la loupe : Les Wildcats d’Épinal, champions en quête de confirmation

(Photo Ligne Sport)

Sacrés champions de France de Division 1 au printemps dernier, les Wildcats d’Épinal abordent la saison 2025-2026 avec un statut à défendre et une pression nouvelle à assumer. Après une année exceptionnelle conclue par un titre arraché face aux Drakkars de Caen, le club vosgien entend prouver que sa réussite n’était pas qu’un feu de paille.

Une saison 2024-2025 historique

La précédente campagne restera gravée dans les mémoires spinaliennes. Les Wildcats avaient survolé la phase régulière, terminant premiers avec 71 points, un record depuis l’instauration du format à seize équipes. Le collectif mené par Jan Plch avait su allier rigueur défensive et efficacité offensive, notamment grâce au trio Peter Hrehorcak – Hugo Sarlin – Dominik Fujerik, auteurs à eux trois de près de 140 points.

En play-offs, Épinal avait confirmé son statut, dominant tour à tour ses adversaires avant de s’imposer au terme d’une finale haletante contre Caen (3 victoires à 2). Une consécration qui récompensait tout un club : des bénévoles aux jeunes de la formation, en passant par un public toujours fidèle au Poissompré.

Une intersaison sous le signe de la stabilité

Forts de ce succès, les dirigeants ont fait le choix de la continuité. L’entraîneur Jan Plch a été reconduit, toujours accompagné de Nicolas Martin, figure centrale du staff spinalien. Côté joueurs, plusieurs cadres ont prolongé : Peter Hrehorcak, véritable fer de lance de l’attaque, Armand Jayat et Matus Rudzan continueront d’animer un effectif déjà bien rodé.

Quelques mouvements sont toutefois venus bousculer la hiérarchie. Jakub Adamek a quitté le club, tandis que le jeune Matéo Labat a été prêté pour gagner du temps de jeu. Surtout, les Wildcats devront composer avec une lourde absence : le gardien Antoine Bonvalot, touché physiquement, est contraint de mettre un terme à sa saison. Un coup dur qui pousse le staff à repenser la rotation défensive et à miser sur la solidarité du groupe.

Julien Forte