
À la loupe : US Orléans, reconstruire pour renaître
- 17 oct.
- 2 min de lecture
(Photo Alex Posure)
Après plusieurs saisons à flirter avec la montée sans jamais l’obtenir, l’Union Sportive Orléans Loiret Football entame l’exercice 2025-2026 avec un goût d’urgence et d’ambition mêlées. Reléguée au statut amateur après la perte de sa licence club professionnel, la formation du Loiret doit désormais se battre sur deux fronts : retrouver la stabilité sportive et redorer son image institutionnelle.
Un été sous le signe de la reconstruction
La décision de la FFF, en juin 2025, de ne pas attribuer à l’USO sa licence professionnelle a été un coup dur. Moins de moyens, moins d’attractivité, mais une motivation intacte. Le président et le staff ont immédiatement affiché la volonté de rebâtir sur des bases solides, en misant sur la cohésion du groupe et la rigueur.
Malgré ce contexte délicat, le club a réussi à conserver son atout offensif majeur : Fahd El Khoumisti. Le buteur, auteur de 17 réalisations la saison passée, reste le fer de lance du projet orléanais. Autour de lui, plusieurs cadres expérimentés ont prolongé, tandis que quelques jeunes du centre de formation ont intégré l’effectif. L’idée : maintenir une identité locale et un esprit combatif.
Des ambitions claires malgré les obstacles
Objectif annoncé : terminer dans le haut du tableau. Même sans licence professionnelle, le club ne renonce pas à ses ambitions sportives. Retrouver la Ligue 2 reste un horizon à moyen terme, mais le staff préfère parler de progression structurée plutôt que de montée immédiate.
La saison doit avant tout permettre à l’USO de prouver qu’elle demeure une place forte du football de National, capable d’attirer du public et de former de jeunes talents.
Une force : l’esprit orléanais
Privé de certains avantages financiers, Orléans mise sur d’autres atouts : l’esprit collectif, la solidarité et le soutien du public du stade de La Source. Dans une division où la grinta et la rigueur font souvent la différence, les “Guêpes” comptent sur cette énergie pour bousculer la hiérarchie.
Julien Forte



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